L'extraordinaire aventure d'un sauvetage horloger.
Le 18 juin 2005, à Clermont-Ferrand eût lieu une importante vente d'horlogerie de la succession WEISS. Ce Monsieur était un très important collectionneur de pendules. Il avait transformé une partie du rez-de-chaussée d'un cossu immeuble clermontois en "cimetière horloger". Dans une pièce un véritable atelier à faire pâlir beaucoup de professionnels, dans une autre une quantité impressionnante de boîtes à chaussures dans lesquelles il y avait des mouvements de pendules entièrement démontées, dans une autre des cabinets de pendules, des cadrans, des éléments de garniture : on se serait cru dans un entrepôt de fournisseur de pièces détachées de pendules.
Le jour de cette vente de nombreux amateurs et professionnels étaient présents pour acquérir des objets de très haute qualité. Tous ces acheteurs se doutent-ils que tout cela a été possible grâce au dévouement de Denis CORPECHOT ?
Il y avait des proches du collectionneur qui souhaitaient rapporter un objet ayant appartenu au défunt, des passionnés qui avaient cassés leur tirelire, des collectionneurs, des curieux qui venaient quelques instants admirer ces belles pièces et les inévitables marchands âpres au gain cherchant la bonne affaire et se regroupant en se faisant des promesses éphémères pour ne pas faire monter les prix entre-eux.
Denis CORPECHOT, pendant près de 10 mois, a régulièrement délaissé son atelier parisien du 6 rue de Laborde, dans le 8è arrondissement, pour relever un extraordinaire défi horloger parfaitement décrit dans l'article de LA MONTAGNE du 17 juin 2005 (voir ci-dessous).
Pour Denis CORPECHOT, le bilan financier de cette aventure a sûrement été négatif. Seule la passion pour la belle horlogerie l'animait. C'est un passionné du "bel ouvrage" comme on dit. Il a eu la courtoisie de me faire citer dans cet article. Ma contribution n'a été que modeste, quelques journées de travail, mais je lui confiais régulièrement ma jeune apprentie qui lui a été d'un grand secours. Sans eux, ces pendules n'existeraient certainement plus aujourd'hui !
Une moralité s’impose : Les acheteurs de ces magnifiques objets ne sont que les détendeurs provisoires … mais grâce à Denis et à Aude ces merveilles horlogères aspirent de nouveau à l'éternité... Un grand coup de chapeau à eux.
Bravo Denis, tu es un vrai gentilhomme !
Double-cliquez sur les photos pour les agrandir.
L'article de La MONTAGNE du 17 juin 2005 qui avec talent décrit cette extraordinaire aventure. |
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Voilà Aude radieuse, elle vient de trouver les éléments d'une pendule portique dans ce capharnaüm. |
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Denis CORPECHOT et Aude avant la
vente, devant quelques pendules sauvées de l'oubli. |
Jean Claude Sulka maître horloger, bijoutier
créateur,
36 rue de Juranville, B.P. 91, |