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Le trou de remontage à 3 heures semble être d'origine.
Il me parait étonnant que cette montre puisse se remonter aussi par
le centre. Sur la photo suivante on voit au centre la roue qui engrène
avec le rochet absent.
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Sur la gauche, à 9 heures, il y a des traces d'un
mobile que l'on retrouvent côté mouvement. Qu'est-ce que cela
pouvait-être ?
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Ici un scan de la page 9 du bulletin N° 16 de mars 1976
de l' ANCAHA montrant une montre signée ALEXANDRE à Paris qui a un grand
air de famille avec la LEROY.
Merci à JCF du forum http://www.horlogerie-suisse.com/mx/index.php?page=2
de m'avoir fait redécouvrir ce document qui sommeillait au fond de ma
bibliothèque.
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Démontage du mouvement.
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Sur cette photo on voit bien les traces de la dorure au
mercure. Celle-ci devait être appliquée au pinceau avant le
"passage au feu ".
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Que c'est beau ! C'est du grand art.
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L'huile ancienne s'est transformée en colle elle a
"gommée". Aujourd'hui avec les huiles de synthèse ce
phénomène d'existe plus.
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Désagréables surprises : un pivot de la roue de moyenne
est rongé au 2/3 et le pignon de réglage est très abîmé.
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Désolidarisation du pignon de réglage et du disque
indicateur.
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Découpage d'une ébauche qui servira à refaire un
nouveau pignon.
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L'ébauche est rivée sur une tige d'acier bleu. En bas
de la photo on voit une jauge aux pignons qui rend de grand service pour
déterminer le diamètre d'origine et le nombre de dents. Le pignon doit
avoir 16 dents.
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Usinage au tour d'une fraise couteau qui doit remplir le
vide entre 2 dents saines.
On est loin des normes actuelles !
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La partie active de la fraise a été meulée sur sa
moitié de façon à obtenir un angle de coupe.
La fraise a ensuite été
trempée et revenue au jaune..
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Le porte fraise, simple mais efficace.
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L'ébauche fait 5/10 de mm d'épaisseur. afin qu'elle ne
se déforme ou dérive pas, j'ai ajusté un disque de plexi et un
tube de laiton pour la soutenir. Le tube de laiton sera appuyé contre la
pince.
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Première passe du taillage avec la fraise couteau.
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3è et dernière passe.
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Le pignon terminé après limage du carré et
sectionnement de la tige superflue.
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Le voilà en situation. Tout fonctionne parfaitement
après avoir retouché quelques dents du secteur et lui avoir donné plus
de liberté. On voit bien au bas de la photo le sillon creusé par la
raquette qui a certainement été la cause de la détérioration du pignon
de réglage.
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Le système de réglage remonté. On peut admirer, en
haut à gauche, la gravure qui enjolive le trou de passage de la verge (
c'est comme cela que se nomme l'axe du balancier de ce type d'échappement
).
Fantasme érotique d'un artiste horloger ? Il faut dire que
cette petite galanterie n'est visible que lorsque le coq et le
balancier sont ôtés. " L'inutile est plus utile que l'utile "...
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Maintenant on passe au pivot. Les aciers étant trempés
très dur il faut les faire "revenir". Pour cela il est plus
prudent de dériver la roue afin de ne pas recuire le laiton.
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Voilà le travail terminé. La roue est chassée très
dur, elle tourne parfaitement rond et plat. Je laisse comme cela, le mieux
est souvent l'ennemi du bien.
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Premier remontage du mouvement pour vérifications. Tout
fonctionne parfaitement, il faudra toutefois faire 2 bouchons.
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